Côte d'Ivoire
Le président du conseil régional du Gbêkê (centre de la Côte d’Ivoire), Jacques Mangoua, en garde à vue depuis samedi après la découverte de munitions à son domicile, sera jugé jeudi pour détention illégale de munitions, a annoncé lundi le procureur de Bouaké.
“C’est de la détention illégale de munitions de guerre. Il sera jugé en correctionnelle le plus vite possible : jeudi”, a déclaré Braman Koné, précisant qu’il risque jusqu‘à 10 ans de prison.
M. Mangoua est l’un des vice-présidents du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ancien partenaire de la coalition au pouvoir devenu le principal parti d’opposition.
Selon le procureur, “le samedi 21 septembre 2019, il a été découvert à la résidence de M. Mangoua Jacques, président du conseil régional de Gbêkê sis à N’Guessankro, (60 km à l’ouest de Bouaké) 991 munitions de guerre de 7,62 mm; 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes”.
“Complot”
Des violences intercommunautaires avaient fait une dizaine de morts en mai à Béoumi, village voisin de N’Guessankro. Le procureur y a fait référence lors de sa conférence de presse : “au cours de l’enquête relative à la crise de Béoumi, nous avions procédé à des perquisitions aux fins de retrouver des armes et munitions, sans succès. La découverte d’un tel arsenal donne lieu à interrogation”.
L’entourage de Jacques Mangoua crie au “complot”, “c’est le président lui-même qui a averti la gendarmerie”, avait assuré samedi à l’AFP Moïse Amani, chargé de mission auprès de M. Mangoua. “Il a averti le chef du village, qui a averti le président, et ils ont appelé la gendarmerie. Les gendarmes ont fait le constat et ont même trouvé des traces d’effraction sur une clôture”.
AFP
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